Tout comme sur n’importe quel véhicule à deux roues, rouler sur un scooter électrique exige le port d’un casque, une assurance et une immatriculation. Le point dans ces quelques lignes !
Que faut-il savoir sur la réglementation relative à un scooter électrique ?
En premier lieu, il faut savoir que vous êtes contraint de porter un casque pour rouler en scooter électrique selon le décret 2016-1232. Il implique également le port de gants certifiés CE. Ces règles sont de mises quelle que soit la puissance du scooter électrique.
Le non-port de ces gants certifiés , comme expliqué sur I Cool Wheel, est passible de sanctions – plus précisément une amende de 3ième classe (de l’ordre de 68 euros minorées à 45 euros en cas de non-paiement dans les 15 jours). Cette amende est appliquée aussi bien au pilote que son passager.
Il est bon de savoir qu’à cette amende est joutée 1 point de retrait sur le permis de conduire pour le conducteur du scooter électrique.
Quel permis pour conduire un scooter électrique ?
Si vous envisagez de limiter vos coûts de déplacement en ville et en même temps devenir un acteur du développement durable, le scooter électrique est idéal et non-polluant :
Pour rouler sur un scooter électrique de moins de 4 kW (soit l’équivalent de 50 cm3), vous devez avoir au moins 14 ans et disposer d’un permis AM (qui s’est substitué au BSR) ou de tout autre permis moto ou auto.
Pour conduire un scooter électrique de moins de 11 kW (soit l’équivalent de 125 cm3), vous devez avoir plus de 18 ans et être titulaire d’un permis A1. Ce dernier s’obtient en parallèle avec un permis B (véhicule) avec une formation spéciale de 7 heures (dont le tarif est compris entre 300 et 400 euros).
Pour rouler sur un scooter électrique entre 11 kW et 35 kW (maxi-scooter), vous devez posséder un permis moto A2 et avoir plus de 18 ans.